- informer le public et les acteurs du bassin sur l’état des masses d’eau, l’évolution et le niveau des pressions et des impacts issus des activités humaines ;

- identifier les masses d’eau sur lesquelles il existe un risque de non atteinte des objectifs environnementaux (RNAOE) en 2027 et sur lesquelles le futur PDM devra se focaliser pour diminuer les pressions afin d’obtenir le bon état des eaux

Un travail important a été mené avec les partenaires techniques du bassin pour fiabiliser cette photographie de notre territoire : 20 formations proposées, plus de 600 structures consultées, plus de 12 000 avis émis et bancarisés sur le pré diagnostic réalisé à l’échelle du bassin.

L’état des masses d’eau du bassin progresse positivement, signe que les plans d’actions et la mobilisation des collectivités et des autres acteurs de l’eau ont été efficaces pour la reconquête de la qualité des masses d’eau du bassin et que le modèle d’extrapolation est fiabilisé.

Cette mise à jour de l’état des lieux fait apparaître 50% des masses d’eau superficielles en bon état écologique (l’état des lieux 2013 faisait apparaître 43% de bon état). Les masses d’eau souterraines dégradées couvrent encore 35 % de la surface du bassin.

L'état des lieux révèle les problématiques prégnantes du bassin. Les eaux du bassin subissent des pressions encore importantes, qui peuvent conduire à un risque de dégradation de l’état des masses d’eau notamment en plaine et dans les vallées. Le changement climatique contribue à accentuer l’impact de 3 facteurs qui constituent les principales sources de risque de dégradation de la qualité des masses d’eau : la pollution par les pesticides et leur impact notamment sur les eaux souterraines, la performance insuffisante des réseaux et de certaines stations d’épuration et enfin, les altérations de l'hydromorphologie des cours d’eau sur l’ensemble du bassin.